Saint-Joseph, Saint-Luc – traitement des brûlures à Lyon
Chaque année, près de 150 000 personnes en France sont victimes de brûlures thermiques, chimiques ou électriques. Parmi elles, environ 3 000 nécessitent une hospitalisation dans l’un des centres spécialisés du pays.
À Lyon, le centre des brûlés de l’hôpital Saint-Joseph Saint-Luc est l’un des plus reconnus en Europe. Créé en 1952 et collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) depuis 1997, il accueille chaque année près de 1 500 patients, adultes et enfants, venus de toute la région Rhône-Alpes et au-delà.
Une prise en charge globale et multidisciplinaire
Le centre assure une prise en charge complète, du stade aigu à la reconstruction. Dès les premières heures, les équipes de chirurgie et de réanimation interviennent conjointement pour stabiliser le patient, greffer la peau endommagée et prévenir les complications métaboliques.
La cicatrisation et la rééducation sont intégrées dès l’admission, mobilisant chirurgiens, kinésithérapeutes, nutritionnistes et psychologues dans un parcours de soins centré sur la récupération fonctionnelle et la qualité de vie.
Un pôle d’innovation et de recherche
Le centre de Saint-Joseph Saint-Luc joue également un rôle clé dans la formation, la prévention et la recherche clinique. Les équipes participent à plusieurs projets internationaux sur la cicatrisation, la douleur ou encore les lésions respiratoires causées par les fumées.
Leur travail sur la régulation de la température de l’eau domestique a notamment contribué à l’adoption d’un décret national limitant la température des robinets à 50 °C, réduisant ainsi le risque de brûlures chez les enfants.
Soutenir la cicatrisation, un enjeu commun
Les soins aux brûlés s’appuient sur une approche rigoureuse de l’asepsie et sur des dispositifs favorisant la cicatrisation rapide, la maîtrise de l’exsudat et la prévention des infections.
C’est dans cette même logique que Brothier développe ses pansements à base d’alginate, issus d’algues brunes. En créant un environnement humide et protecteur, ces dispositifs contribuent à optimiser la cicatrisation des plaies complexes et à soulager la charge infirmière dans les services de soins intensifs et de rééducation.
Pour en savoir plus sur l’arrêté et les espèces concernées : Lire l’article complet
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